jeudi 30 septembre 2010
lundi 27 septembre 2010
dimanche 26 septembre 2010
mardi 21 septembre 2010
A moitié vide
J'aime pas le vent.
J'aime pas le caramel.
J'aime pas la chanson Kinder Surprise qui fait rimer surprise avec surprise.
J'aime pas lever les yeux vers mon réveil et voir qu'il est 22h23.
J'aime encore moins voir qu'il est 11h12.
J'aime pas le mot auteure.
J'aime pas qu'on dise "malgré que".
J'aime pas les escargots.
J'aime pas les bagues à l'auriculaire.
J'aime pas les chaussettes en laine.
J'aime pas le lait.
J'aime pas les bêtes.
J'aime pas les gens qui m'effleurent la main dans le métro.
J'aime pas l'estragon.
J'aime pas que mon jean traîne dans l'eau par terre dans le vestiaire de la piscine.
J'aime pas les pubs pour les chanteurs où ils commencent chaque phrase par le nom du chanteur.
J'aime pas quand j'ai plus faim.
J'aime pas le générique de Californication.
J'aime pas quand j'ai qu'une seule narine bouchée.
J'aime pas les cauchemars.
J'aime pas me plaindre.
...
J'aime pas quand j'aime pas parce que du coup j'aime rien.
J'aime pas le caramel.
J'aime pas la chanson Kinder Surprise qui fait rimer surprise avec surprise.
J'aime pas lever les yeux vers mon réveil et voir qu'il est 22h23.
J'aime encore moins voir qu'il est 11h12.
J'aime pas laver les couverts.
J'aime pas les appartements vides.
J'aime pas quand Horacio sourit.J'aime pas le mot auteure.
J'aime pas qu'on dise "malgré que".
J'aime pas les escargots.
J'aime pas les bagues à l'auriculaire.
J'aime pas les chaussettes en laine.
J'aime pas le lait.
J'aime pas les bêtes.
J'aime pas les gens qui m'effleurent la main dans le métro.
J'aime pas l'estragon.
J'aime pas que mon jean traîne dans l'eau par terre dans le vestiaire de la piscine.
J'aime pas les pubs pour les chanteurs où ils commencent chaque phrase par le nom du chanteur.
J'aime pas quand j'ai plus faim.
J'aime pas le générique de Californication.
J'aime pas quand j'ai qu'une seule narine bouchée.
J'aime pas les cauchemars.
J'aime pas me plaindre.
...
J'aime pas quand j'aime pas parce que du coup j'aime rien.
vendredi 17 septembre 2010
jeudi 16 septembre 2010
jeudi 9 septembre 2010
dimanche 29 août 2010
dimanche 22 août 2010
lundi 9 août 2010
Les héros des temps modernes n'ont plus la reconnaissance de leurs contemporains
Je viens d'éradiquer une insoupçonnée menace qui pesait sur le monde (une énorme bête noire, grosse comme un ongle de petit doigt, mais de main quand même, genre qu'on aurait bien laissé pousser par exemple pour goûter de la cocaïne ou se gratter loin dans le nez). J'ai réuni tous mes esprits qui me restaient malgré la panique pour mettre au point un plan de capture infaillible (poser un verre dessus, puis glisser une carte postale entre le mur et le verre pour la coincer dedans, couiner comme une fillette en trépignant jusqu'à la fenêtre qui n'est pas si facile à ouvrir quand on veut garder une bête coincée entre un verre dans sa main gauche et une carte postale dans sa main droite, la jeter dehors) et finalement la mettre hors d'état de nuire (en fait, elle voulait pas descendre du verre même quand je le secouais mais pas trop fort parce que sournoisement ça aurait pu être un piège afin que je lui donne suffisamment d'élan pour qu'elle me saute à la gorge, bref on me la fait pas, du coup malin j'ai posé le verre à l'envers sur le rebord de ma fenêtre que j'ai refermée. Très vite.). J'ai fait preuve d'un courage sans faille (je n'ai pas pleuré ou presque mais très peu dans l'ensemble, alors que, je vous le rappelle, j'ai quand même perdu un verre dans l'histoire, un petit ikea avec des stries, je l'aimais beaucoup), d'une bravoure peu commune (je n'ai pas réveillé mon voisin en tambourinant sur sa porte pour lui hurler de l'aide).
Ben figurez-vous que tout le monde s'en branle.
Ben figurez-vous que tout le monde s'en branle.
mardi 3 août 2010
jeudi 29 juillet 2010
lundi 26 juillet 2010
dimanche 25 juillet 2010
samedi 24 juillet 2010
Intégrité linguistique
Que sur sa feuille de paye soit inscrit "agent de salubrité", mon éboueur de papa, ça le fait doucement marrer. Parce que mon papa, il dit que pour une fois qu'on comprend facilement par l'intitulé le métier de quelqu'un, c'est un con-ble de vouloir le changer. Surtout par un truc aussi ampoulé.
Il a raison, mon papa.
Qu'est-ce qu'ils ont les gens à se pompeuser l'air ? Au pire, s'il ne leur convient pas, ils feraient aussi bien de chercher à lui rendre du fond que de lui donner de la forme.
Moi, par exemple, je pourrais vous dire que, dans ma tâche de concepteur-rédacteur, j'ai parfois tendance à la procrastination. Ça sonnerait un peu canon.
Mais je préfère écrire haut et fort que je suis une grosse branleuse qui n'a pas aligné deux mots en trois jours pour son boulot !
Et qui ne tente pas l'ombre d'un instant de dissimuler cette vérité derrière un post engagé...
Il a raison, mon papa.
Qu'est-ce qu'ils ont les gens à se pompeuser l'air ? Au pire, s'il ne leur convient pas, ils feraient aussi bien de chercher à lui rendre du fond que de lui donner de la forme.
Moi, par exemple, je pourrais vous dire que, dans ma tâche de concepteur-rédacteur, j'ai parfois tendance à la procrastination. Ça sonnerait un peu canon.
Mais je préfère écrire haut et fort que je suis une grosse branleuse qui n'a pas aligné deux mots en trois jours pour son boulot !
Et qui ne tente pas l'ombre d'un instant de dissimuler cette vérité derrière un post engagé...
vendredi 23 juillet 2010
jeudi 22 juillet 2010
lundi 19 juillet 2010
vendredi 16 juillet 2010
jeudi 15 juillet 2010
mercredi 14 juillet 2010
Bonheur
Comment, lecteur ? Comment retranscrire, en quelques mots noirs jetés sur un fond blanc, l'intégrintensité des émotions ressenties lorsque l'on touche du doigt le vrai bonheur ?
Disons qu'on s'en fout, faut que je te raconte. Tout s'est déroulé hier, et très vite.
Hier, mon bon lecteur, je suis partie faire les soldes (alors que j'avais du travail, ce qui constitue déjà en soit le ciment de la joie).
J'entre dans mon magasin favori, une petite boutique de collections à pâlir, plus ou moins vieillies mais toujours délicieuses et qui me siéent tant au teint, la Crèmerie de Rochechouart.
Là, entourée de tous ces fromages, chèvre, brebis et vache, pâtes pressées ou non, molles et cuites, persillées, fondues et fraîches, croûtes naturelles, lavées et fleuries..., là, j'ai inspiré fort les senteurs de la vie et me suis sentie bien.
Après une sélection de quelques fleurons de la fromagerie française, je me suis retournée vers le petit étal de charcuteries si délicieusement glanées en France, que dis-je, en Europe entière, par le tenancier, qui malheureusement est un homme marié.
Pour la beauté du geste et l'amour du terroir, quelle sentimentale je fais, je m'apprêtai à prendre quelque saucisson corse de cochon sauvage. Une sorte d'affectueux rituel entre la Crèmerie et moi.
Mais hier, lecteur, hier, inquiétude dans mon coeur ! Je ne le repérai pas. Paniquée, je me tournai vers le tenancier, essayant tant bien que mal de retenir les larmes de mes yeux, la morve de mon nez.
D'un ton que je voulus dégagé, j'interrogeai " Dites-moi, ne vous reste-t-il donc plus de ce petit saucisson corse de cochon sauvage ?
- Si bien sûr (mon héros !), il m'en reste deux (oh mon dieu c'est très peu !), mais alors ils sont très très très secs."
- Je vous prends les deux !"
Je lui baisai les pieds et passai à la caisse, sortant de mon sac cet autre ciment de la joie qu'est ma carte bleue, m'apprêtant à payer.
Quand soudain, oui, soudain, lui et moi entendîmes dans notre dos une cliente, à qui je n'avais prêté nulle attention, l'ampleur du drame qui précédemment se jouait étant ce qu'elle était, j'en tremble encore. Elle demandait au petit second : "Vous auriez un saucisson bien sec s'il vous plaît ?"
Ha ha ha.
C'est là, lecteur, à ce moment précis, que j'ai senti monter en moi en plus des odeurs de fromages ce sentiment de fierté intense, de victoire teintée d'égoïsme, de revanche prise sur toutes les vicissitudes de ma vie. Là, j'étais spéciale, j'étais unique, j'étais la dernière en ces lieux à pouvoir prétendre jouir vraiment de la chair.
Le tenancier et moi échangeâmes un regard complice et je retins mon envie de me retourner vers la cliente déçue dans un "t'as les boules, t'as les glandes, t'as les crottes de nez qui pendent" qui aurait somme toute rendu ma gloire un peu moins noble.
J'étais Heureuse.
Voilà lecteur. J'ai partagé avec toi cet incroyable moment de bonheur. J'espère que tu t'en es délecté car tu comprends bien que c'est la seule chose de cette histoire que je partagerai avec toi.
Disons qu'on s'en fout, faut que je te raconte. Tout s'est déroulé hier, et très vite.
Hier, mon bon lecteur, je suis partie faire les soldes (alors que j'avais du travail, ce qui constitue déjà en soit le ciment de la joie).
J'entre dans mon magasin favori, une petite boutique de collections à pâlir, plus ou moins vieillies mais toujours délicieuses et qui me siéent tant au teint, la Crèmerie de Rochechouart.
Là, entourée de tous ces fromages, chèvre, brebis et vache, pâtes pressées ou non, molles et cuites, persillées, fondues et fraîches, croûtes naturelles, lavées et fleuries..., là, j'ai inspiré fort les senteurs de la vie et me suis sentie bien.
Après une sélection de quelques fleurons de la fromagerie française, je me suis retournée vers le petit étal de charcuteries si délicieusement glanées en France, que dis-je, en Europe entière, par le tenancier, qui malheureusement est un homme marié.
Pour la beauté du geste et l'amour du terroir, quelle sentimentale je fais, je m'apprêtai à prendre quelque saucisson corse de cochon sauvage. Une sorte d'affectueux rituel entre la Crèmerie et moi.
Mais hier, lecteur, hier, inquiétude dans mon coeur ! Je ne le repérai pas. Paniquée, je me tournai vers le tenancier, essayant tant bien que mal de retenir les larmes de mes yeux, la morve de mon nez.
D'un ton que je voulus dégagé, j'interrogeai " Dites-moi, ne vous reste-t-il donc plus de ce petit saucisson corse de cochon sauvage ?
- Si bien sûr (mon héros !), il m'en reste deux (oh mon dieu c'est très peu !), mais alors ils sont très très très secs."
- Je vous prends les deux !"
Je lui baisai les pieds et passai à la caisse, sortant de mon sac cet autre ciment de la joie qu'est ma carte bleue, m'apprêtant à payer.
Quand soudain, oui, soudain, lui et moi entendîmes dans notre dos une cliente, à qui je n'avais prêté nulle attention, l'ampleur du drame qui précédemment se jouait étant ce qu'elle était, j'en tremble encore. Elle demandait au petit second : "Vous auriez un saucisson bien sec s'il vous plaît ?"
Ha ha ha.
C'est là, lecteur, à ce moment précis, que j'ai senti monter en moi en plus des odeurs de fromages ce sentiment de fierté intense, de victoire teintée d'égoïsme, de revanche prise sur toutes les vicissitudes de ma vie. Là, j'étais spéciale, j'étais unique, j'étais la dernière en ces lieux à pouvoir prétendre jouir vraiment de la chair.
Le tenancier et moi échangeâmes un regard complice et je retins mon envie de me retourner vers la cliente déçue dans un "t'as les boules, t'as les glandes, t'as les crottes de nez qui pendent" qui aurait somme toute rendu ma gloire un peu moins noble.
J'étais Heureuse.
Voilà lecteur. J'ai partagé avec toi cet incroyable moment de bonheur. J'espère que tu t'en es délecté car tu comprends bien que c'est la seule chose de cette histoire que je partagerai avec toi.
mardi 13 juillet 2010
mardi 29 juin 2010
Persistance crétinienne
Phénomène psycho-débilisant qui consiste à vouloir voir quelque chose encore là où il n'y a définitivement plus rien.
lundi 28 juin 2010
mercredi 23 juin 2010
mardi 22 juin 2010
samedi 12 juin 2010
jeudi 10 juin 2010
samedi 5 juin 2010
vendredi 4 juin 2010
lundi 31 mai 2010
dimanche 30 mai 2010
Je dois être une grande sentimentale...
Mais je trouve ça tellement beau que j'estime que vous devez le voir encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore...
samedi 29 mai 2010
Levi's Pioneer Sessions
Ou quand la marque pionnière cherche ses fils artistiques et les trouve.
J'avoue attendre impatiemment la session Raphael Saadiq...
Nas, The Swell Season, She and Him, Dirty Projectors, Colbie Caillat, The Shins, Raphael Saadiq, Bomba Estereo, Jason Mraz, John Legend & The Roots, Passion Pit, The Kills. Levi's invite les musiciens précurseurs d'hier et d'aujourd'hui à revisiter la bande-son d'une histoire commune dans un buff melting-pot qui sent bon le revival.
Les titres sont distillés au fil des semaines sur levispioneersessions.com, téléchargeables sur le site et visibles sur youtube, à grand renfort de behind-the-scenes photo et vidéo.
Les deux premiers s'écoutent ici :
J'avoue attendre impatiemment la session Raphael Saadiq...
mardi 25 mai 2010
Lost version Mannschaft
La Mannschaft a perdu son identité. Retracez son histoire pour la retrouver.
Une opération qui envoie du bois signée Adidas !
Une opération qui envoie du bois signée Adidas !
jeudi 20 mai 2010
Born to be alHIVe
Lancement aujourd’hui de la campagne Born HIV Free par le Fonds Mondial pour lutter contre la transmission du virus HIV de la mère à l’enfant, seul vecteur d'éradication possible du virus à ce jour. L'objectif : que plus aucun enfant ne naisse avec le virus du sida d’ici 2015.
Au coeur du dispositif, le site bornhivfree.org, où chacun peut signer afin que son état soutienne le Fonds Mondial.
Et pour la partie virale de l'action : partage avec ses contacts, groupe Facebook, compte Twitter, vidéos..., et encore d'autres à venir.
Au coeur du dispositif, le site bornhivfree.org, où chacun peut signer afin que son état soutienne le Fonds Mondial.
Et pour la partie virale de l'action : partage avec ses contacts, groupe Facebook, compte Twitter, vidéos..., et encore d'autres à venir.
mercredi 19 mai 2010
mardi 18 mai 2010
Maintenant, que deviennent, Valses de Vienne...
Je ne vaux pas un clou face à l'Office du tourisme de Vienne... Ils ont trouvé rudement mieux que François Feldman pour nous inviter au voyage...
lundi 17 mai 2010
Google Street + DeLorean =
Faites votre sélection.
Une belle opé pour WaterAid à l'occasion du festival de Cannes.
Le teaser three guys one cup, façon fake où ça défèque...
... Et une campagne de sensibilisation sur le mode vidéo dont vous êtes le héros. Vous cliquez et le film enchaîne sur le scénario qui en découle.
J'aime.
Le teaser three guys one cup, façon fake où ça défèque...
... Et une campagne de sensibilisation sur le mode vidéo dont vous êtes le héros. Vous cliquez et le film enchaîne sur le scénario qui en découle.
J'aime.
mardi 11 mai 2010
Devenir quelqu'un qui compte sur la toile...
Combien de followers ? Combien de tweets ? Combien de retweets ? Combien de listes ? Combien de DM ? Combien de friends ? Combien de like ? Combien de fans ? Combien de share ? Combien de via ? Combien de join ? Combien de requests ? Combien de FacebookConnect ? Combien de visites ? Combien de commentaires ? Combien d'abonnés ?
lundi 10 mai 2010
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